Economie et politique

En Suisse, de très nombreux conseillers nationaux et aux Etats, plusieurs conseillers d’Etat et autres responsables n’ont pas la moindre expérience en lien avec l’économie réelle. A l’avenir, la politique devra coopérer plus étroitement avec l’économie. Dans chacune de ces deux sphères, les compétences sont considérables. Il y a trop peu d’entrepreneurs aussi bien au Conseil des Etats (moins de 10%) qu’au Conseil National. Plus d’esprit d’entreprise et moins de «Classe politique» ne feraient pas de mal.

Il est important que des liens plus étroits se nouent entre l’économie et la politique. Entre ces deux mondes, on ne communique pas suffisamment, ce qui entraîne des incompréhensions.

Si je suis élu à Berne, je ferai en sorte de stimuler les échanges entre politique et économie. Je tenterai ainsi de créer des places de travail en Valais.

Pour permettre la création de nouvelles entreprises et soutenir celles qui sont déjà installées, il est nécessaire que celles-ci puissent agir en étant libérées de tout obstacle bureaucratique. Un régime fiscal plus attractif pour les entreprises nous rendrait plus concurrentiels – le Valais serait ainsi à nouveau considéré comme un pôle économique attractif.

Environ 80% des entreprises helvétiques sont des PME. Pour ces dernières, une révision de la fiscalité des entreprises est vitale.

Par ailleurs, la gestion de l’Etat devrait à l’avenir s’inspirer de celle des entreprises. Les conditions-cadres instaurées par le monde politique doivent être compatibles avec la liberté d’entreprise et favoriser l’innovation, le mérite et la libre concurrence. L’Etat ne peut exister et survivre que s’il peut compter sur des entreprises en bonne santé.