

Places de travail et mobilité
Un franc sur deux est gagné à l’étranger. 60% de nos exportations sont destinées à l’Europe. Neutre, la Suisse doit se montrer sûre d’elle-même et jouer ses atouts pour négocier des contrats encore plus favorables et, ainsi, assurer des places de travail à long terme. Nous avons besoin de l’UE et l’UE a besoin de nous.
La Suisse, et le Valais en particulier, sont fortement dépendants du tourisme. En l’état actuel des choses, un séjour dans notre canton est une expérience frustrante. A l’avenir, nos hôtes devraient pouvoir parcourir notre beau Valais plus rapidement, plus confortablement et plus facilement. Des projets tels que le «Y-Lötschberg», l’axe du Simplon vers Milan, l’A9 ainsi que la liaison CFF vers Monthey sont des thèmes d’une actualité brûlante et qui doivent être réalisés au plus vite.
L'aéroport de Sion ne doit pas seulement être maintenu mais fortement développé.
En Suisse, toutes les plates-formes de ferroutage permettent d’assurer d’une manière simple et rapide le transport de personnes. Aussi bien les touristes que nos compatriotes ne devraient pas avoir à attendre à une caisse et à payer de leur poche pour parcourir la Suisse. L’intégralité des coûts devrait être comprise dans le prix de la vignette.
Un soutien aux agglomérations, à la mobilité, aux écoles et aux crèches est, en ce sens, indispensable. A l’avenir, la demande et les besoins vont encore croître.
Les liens entre les vallées et la montagne doivent être développés
Sur le plan touristique, le Valais doit être considéré beaucoup plus comme une destination unitaire et cohérente. En agissant ensemble au lieu de faire cavalier seul, nous serons plus forts. Que ce soit en matière de financement ou de diversité de l’offre. Les liens entre les vallées et la montagne doivent être développés. Aujourd’hui, il existe aussi bien des infrastructures remarquables, comme le funiculaire Sierre - Crans-Montana, que des projets ambitieux, à l’exemple de la liaison directe entre Sion et les 4 Vallées. Il faut maintenant que les bâtisseurs se mettent à l’œuvre, pour que de telles réalisations ne restent pas lettre morte.
Nous sommes un peuple innovateur. C’est ce que démontrent nos PME qui, chaque jour, réalisent des miracles. Ainsi, là où c’est utile et pertinent, des fonds d’innovation, des exonérations d’impôts raisonnables et des aides étatiques ciblées constituent des mesures utiles. Même si, en fin de compte, chacun est responsable individuellement du succès de l’ensemble. Ainsi, au lieu de nous interroger sur ce que la communauté peut faire pour nous, nous devons nous demander ce que pouvons accomplir pour la communauté. Voilà comment pérenniser et multiplier les places de travail.